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Un chargeur de batterie à thyristors


chargeur de batterie :
Souvent les chargeurs de batterie bon marché du  commerce ne comportent qu’un transformateur abaisseur et un pont redresseur dont les sorties + et – vont directement charger la batterie, sans aucune régulation ou limitation d’aucune sorte, ni en courant ni en tension (c’est miracle si la batterie s’en sort !). Vous verrez que notre chargeur de batterie n’appartient pas à cette catégorie et, si vous le réalisez, vos batteries pourront goulûment téter le courant nourricier dans un ronronnement confiant.


Il vous permettra de recharger les batteries (voir sélecteur en haut à gauche de la face avant) 6 V (motos, vieilles Deuch’ ou 4L, aéromodélisme), 12 V (c’est la position qui vous servira le plus souvent) et 24 V (pour utilitaires, avions, bateaux, machines spéciales, solaire, etc.) pourvu qu’il s’agisse de batteries au plomb, qu’elles soient hermétiques au gel ou à électrolyte liquide.
En théorie un chargeur de batterie au plomb doit satisfaire aux exigences suivantes : fournir des électrons à la batterie afin que le plomb, qui s’est combiné au soufre présent dans l’acide sulfurique en formant du sulfate de plomb durant la réaction de charge (c’est-à-dire quand on fournit de l’énergie), reprenne son état de dioxyde de plomb sur les plaques des éléments .
Figure 1 : Schéma de principe
d’un redresseur en pont (de Graetz). Quand
une demi onde positive est présente sur A et
qu’une demi onde négative est présente sur B,
les diodes DS2-DS3 conduisent ; inversement ce
sont les diodes DS1-DS4 qui conduisent. Sur la
charge arrive une tension positive.


Figure 2 : Schéma de principe de notre pont.
Quand la demi onde positive est présente sur A
et que la demi onde négative est présente
sur B, DS4-SCR1 conduisent ; inversement ce
sont DS3-SCR2 qui conduisent. Dans cette configuration,
les thyristors SCR contrôlent aussi le courant de charge.


Ce processus ayant lieu avec du courant continu, il faut prévoir un redresseur entre la sortie du transformateur abaisseur et la batterie ; ce redresseur doit être dimensionné pour supporter le débit de courant réclamé par la batterie en charge.
Normalement on se sert d’un pont de diodes redresseuses nommé pont de Graetz (du nom de son inventeur) : il s’agit d’un pont à quatre diodes qui redressent une tension sinusoïdale afin de la rendre adéquate à l’alimentation de n’importe quelle charge devant fonctionner en courant continu (voir figure 1). Quant à nous, nous avons conçu un pont de Graetz , où l’on trouve non pas quatre diodes mais deux diodes
et deux thyristors (ces derniers ne sont d’ailleurs que des diodes dotées d’une troisième patte de commande,
la gâchette, permettant de contrôler le courant circulant dans la jonction entre anode et cathode).Comme le montre la figure 2, nous nous synchronisons sur le secteur et utilisons la demi période de conduction de chaque thyristor pour contrôler la puissance délivrée.
Figure 3 : Schéma de principe synoptique de notre chargeur de batterie. On prélève le signal à 50 Hz du secteur 230 V qui
fournit aux thyristors SCR, au point où la sinusoïde positive devient négative et vice versa (“zero crossing” ou passage par
zéro), le synchronisme nécessaire pour contrôler le courant de charge en fonction de la tension de charge choisie à l’aide d’un
commutateur. Au moyen de la résistance RCS nous mesurons continûment sur une échelle de LED le courant de charge.



Figure 4 : La tension à la sortie
du pont de diodes et thyristors
est pulsée et positive. Au
moment de la charge, le courant
entre anode et cathode
du thyristor est contrôlé par
sa gâchette


Figure 5 : Brochages et organigramme interne des circuits intégrés utilisés vus
de dessus, brochages du thyristor TAG675/800, du régulateur LM334Z et des
transistors BC547 et ZTX653-753 vus de dessous, de la diode BYW29 et du
régulateur LM342/15 vus de face (composants montés sur les platines EN1623
et EN1623/B).



Figure 6 : Brochages du circuit intégré LM3914 vus de dessus et de la barre
de LED qu’il pilote ; en fait il pilote deux barres de 5 LED montées bout à bout,
l’affichage étant en mode point (composants montés sur la platine EN1624).

Le schéma électrique :




Comme le montre le schéma électrique complet de la figure 7, nous avons utilisé un transformateur T1 de 190 VA abaissant le secteur 230 V à 32 V (alternatif évidemment). Les circuits intégrés du circuit de contrôle de ce chargeur de batterie sont alimentés à partir de la tension redressée par DS1- DS2, lissée par C1 et stabilisée à 33 V par TR3 et la DZ1 reliée à sa base ; le régulateur IC1 la stabilise ensuite à 15 V. Le signal alternatif du secteur est prélevé par deux photocoupleurs OC1-OC2 afin de savoir quand a lieu
le “zero crossing” (passage par zéro) du signal sinusoïdal à 50 Hz. Ce signal est transformé en onde carrée par les portes IC5/A-IC5/B-IC5/C-IC5/D et le signal de synchronisme, passant à travers TR4 et IC2 puis TR1 et TR2, sert à synchroniser et à contrôler la puissance sur SCR1 et SCR2 (thyristors) de manière alternative .

Figure 7 : Schéma électrique du chargeur de batterie. Référez-vous au schéma synoptique de la figure 3 : en haut à gauche
se trouve le pont redresseur formé par les diodes et les thyristors SCR (EN1623/B), en bas le détecteur de passage par zéro
(EN1623) et en haut à droite l’ampèremètre à LED EN1624.



Figure 8 : Photo d’un des prototypes de notre chargeur de batterie professionnel
à thyristors. Le commutateur de gauche permet de choisir la tension nominale
de la batterie à charger, le bouton de droite est le potentiomètre de sélection du
courant de charge que visualise en temps réel la barre de 10 LED. Au centre les
douilles à relier à la batterie et le fusible de protection basse tension. En bas les
interrupteur M/A et commutateur de sélection automatique / manuel.



On l’a dit, DS3-DS4-SCR1-SCR2 forment un parfait pont de Graetz fournissant la tension nécessaire pour charger la batterie. Le niveau de charge est établi au moyen du commutateur S3 qui permet de choisir parmi les trois tensions 6, 12 et 24 V. Notre chargeur de batterie se fonde sur la possibilité de faire varier la tension de charge simplement en faisant varier le temps de conduction de la diode contrôlée qu’est le thyristor.
Note : en effet, le thyristor se comporte comme une diode, mais une diode dont il est possible de contrôler
le courant circulant entre anode et cathode en agissant sur la jonction au moyen d’impulsions envoyées sur
la gâchette.
Pendant la charge de la batterie, la tension varie du niveau de charge initial à la valeur de tension programmée au moyen de S3. IC4 est monté comme un interrupteur laissant passer la tension se trouvant aux bornes de la batterie quand la sinusoïde du secteur passe par zéro ; ainsi, durant ce passage à 0, les thyristors ne conduisent pas et la tension fait défaut à IC7/A, monté en “buffer” (tampon). Le comparateur
IC7/B peut alors comparer la tension réelle de la batterie (état de charge) fournie par IC7/A et la tension sélectionnée avec S3. Si la tension du comparateur IC7/B est différente de celle choisie avec S3, alors la sortie 7 de IC7/B prend le niveau logique 1 et le signal, à travers les deux inverseurs IC5/E-IC5/F, pilote IC2 qui maintient ainsi les thyristors en conduction afin de poursuivre la charge de la batterie.
Rappelons que, lorsque les thyristors conduisent, la tension tend à prendre des valeurs instantanées hautes
(voir figure 7 le point 6 sur la platine EN1623/B) et, sans la grosse self Z1 qui les écrête, le courant aussi aurait de tels pics. Z1 se comporte pour le courant comme un condensateur pour la tension.

Afin d’éviter d’utiliser de volumineuses et coûteuses résistances de faibles valeurs ohmiques sur lesquelles prélever une portion de courant mesurable, nous avons directement dessiné sur le circuit imprimé une “strip line” (ligne rétrécie) RCS. Sa fonction est justement de remplacer une résistance de très faible valeur. Le courant de charge est donc contrôlé en temps réel et, dûment converti en niveau de tension par IC6/A, ce courant est visualisé, grâce à IC1, sous forme d’échelle lumineuse par une barre de dix LED (montée sur la platine d’affichage EN1624). IC1 n’est en effet qu’un voltmètre à LED que nous utilisons ici en
mode point (une seule LED allumée).
Figure 9 : Photo d’un des prototypes de la platine de
base EN1623 du chargeur de batterie à thyristors. Les
borniers vont au secteur 230 V et à la platine de puissance
EN1623/B.

La tension prélevée aux extrémités de RCS est également comparée au moyen de IC6/B avec la tension prélevée sur le potentiomètre R30 servant à régler le courant de charge (de 1 à 5 A).

Quand l’interrupteur S2 est en position Manuelle, la batterie reste en état de charge indéfiniment, car les circuits intégrés IC5/E-IC5/F annulent le contrôle de courant de IC6/B au moyen du signal envoyé à la broche 8 de IC2. Quand en revanche S2 est en position Automatique,c’est IC6/B qui, contrôlant continûment le courant de la batterie, le corrige jusqu’à coïncider avec le courant choisi avec le
potentiomètre R30.
Un fusible F2 sur la sortie positive et un autre, F1, à l’entrée de la tension secteur, offrent une garantie suffisante contre d’éventuels courts-circuits.

Figure 10a : Schéma d’implantation des
composants des platines de base EN1623
et de puissance EN1623/B du chargeur de
batterie. La grosse self Z1 est bien sûr montée
en dernier. Avant installation dans le boîtier
métallique, vérifiez bien le câblage et
testez le circuit comme expliqué dans le
texte de l’article


Figure 10b-1 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés
de la platine de base EN1623 du chargeur de batterie, côté soudures.


Figure 10b-2 : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés
de la platine de base EN1623 du chargeur de batterie, côté composants.


Figure 10c : Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé de la platine de puissance EN1623/B du chargeur de batterie, face unique soudures et composants.


Figure 11 : Photo d’un des prototypes (à gauche), schéma d’implantation
des composants (à droite) et dessin, à l’échelle 1, du
circuit imprimé (en dessous) de la platine afficheur EN1624 du
chargeur de batterie.




La réalisation pratique :



Pour réaliser ce chargeur de batterie, il vous faudra pas mal de temps (trois platines oblige !) et de la minutie (comme il se doit) : le grand circuit imprimé de la platine de base EN1623 est un double face à trous métallisés et la figure 10b- 1 et 2 en donne les dessins à l’échelle 1 ; le circuit imprimé de la platine de puissance EN1623/B, avec ses deux évidements rectangulaires, est un simple face et c’est la figure 10c qui en donne le dessin à l’échelle 1 enfin le circuit imprimer de la platine d’affichage EN1624, plus petit, est
aussi un simple face et c’est la figure 11 qui en donne le dessin, toujours à l’échelle 1.
Quand vous les avez réalisés (méthode habituelle de la pellicule bleue) ou que vous vous les êtes procurés, procédez platine par platine (dans l’ordre ci-dessus) ou bien menez les trois de front.
Mais de toute façon, commencez par enfoncer puis souder les picots (platines 1 et 3) les supports des circuits intégrés (platines 1 et 3), puis vérifiez soigneusement vos soudures (ni courtcircuit entre pistes ou pastilles ni soudure froide collée).
Voir les figures 10a, 9 et 13 pour les platines 1 et 2 et 11 pour la platine 3. N’insérez les deux circuits intégrés (platines 1 et 3) dans leurs supports qu’après le montage dans le boîtier, vous éviterez ainsi tout échauffement inutile et tout choc électrostatique : à ce moment là, faites attention à l’orientation des repèredétrompeurs en U.
Pour le reste, si vous observez bien les figures 10a (platines 1 et 2) et 11 (platine 3) et la liste des composants, vous n’aurez aucune difficulté à les monter . Prêtez beaucoup d’attention à la polarité (et donc à l’orientation) des composants polarisés comme les électrolytiques, les diodes, les transistors, le régulateur, les photocoupleurs, les thyristors et diodes de puissance (voir figure 14) et les barres de LED.
Montez en dernier les borniers (platine 1). Pour Z1, soudez les deux gros fils gainés côté platine 2 (point 6, c’est une pastille) et côté porte-fusible de face avant, mais ne les soudez pas sur la self (cela vous rendrait l’installation dans le boîtier difficile).
Montez ensuite, comme le montrent les figures 10a, 13, 14 et 15, la platine 2, les deux diodes de puissance
(en boîtier TO220) et les deux thyristors (en boîtier TO3) sur le dissipateur profilé à ailettes.
Accordez beaucoup de soin au montage des thyristors avec des kits d’isolation (les diodes de puissance se
montent, elles, directement, sans kits d’isolation). De préférence, contrôlez la bonne isolation des trois sorties des thyristors par rapport à la masse (dissipateur) à l’aide de la sonnette de votre multimètre.

Note : la platine 2 peut (et doit) être plaquée sur le dissipateur (duquel elle est solidaire grâce aux deux boulons des diodes de puissance et aux quatre des thyristors) ; vous remarquerez qu’elle n’a qu’une face (!) soudures et composants ; les seuls trous qu’elle comporte sont au nombre de huit (quatre pour les boulons des thyristors et quatre pour leurs pattes), six d’entre eux donnent lieu à des soudures sur les pastilles du circuit imprimé ; les deux évidements rectangulaires servent au passage des deux diodes de puissance qui, elles, sont montées du même côté du dissipateur que la platine. Les nombreuses illustrations et les commentaires rendent tout cela fort clair.


Liste des composants  EN1623 et 1623/B :
R1 ..... 220 2 W
*R2 ... 1 k
*R3 ... 1 k
*R4 ... 4,7 k
*R5 ... 4,7 k
*R6 ... 220
*R7 ... 220
*R8 ... 1 k
*R9 ... 1 k
R10 ... 1k
R11 ... 470
R12 ... 1 k
R13 ... 1 k
R14 ... 33 k 1 W
R15 ... 33 k 1 W
R16 ... 1 M
R17 ... 1 M
R18 ... 10 k
R19 ... 33 k
R20 ... 10 k
R21 ... 10 k
R22 ... 10 k
R23 ... 180 k
R24 ... 1 k
R25 ... 1 k
R26 ... 180 k
R27 ... 1 k
R28 ... 10 k
R29 ... 10 k
R30 ... 10 k pot. lin.

R31 ... 10k
R32 ... 10 k
R33 ... 10 k
R34 ... 3,3 k
R35 ... 47 k
R36 ... 12 k
R37 ... 10 k
R38 ... 15 k
R39 ... 4,7 k
RCS ... strip line
C1...... 100 μF 50 V électrolytique
C2...... 100 μF 50 V électrolytique
C3...... 10 μF électrolytique
C4...... 1 nF polyester
C5...... 100 nF polyester
C6...... 2,2 μF électrolytique
C7...... 470 nF polyester
C8...... 100 μF 25 V électrolytique
C9...... 100 nF polyester
C10 ... 47 nF polyester
C11 ... 47 nF polyester
C12 ... 100 nF polyester
C13 ... 100 nF polyester
C14 ... 100 nF polyester
C15 ... 10 μF électrolytique
C16 ... 100 nF polyester
C17.... 10 μF électrolytique
C18 ... 1 μF polyester
C19 ... 100 nF polyester
C20 ... 100 nF polyester
Z1...... ZBF1623




DS1........1N4007
DS2........1N4007
*DS3 .....BYW29
*DS4 ..... BYW29
*DS5 .....1N4007
*DS6 .....1N4007
*DS7 .....1N4007
*DS8 .....1N4007
DS9........1N4148
DS10 .....1N4148
DS11 .....1N4148
DS12 .....1N4148
DZ1........zener 33 V 1 W
*SCR1...thyristor TAG675/800
*SCR2...thyristor TAG675/800

*TR1......PNP ZTX753
*TR2......PNP ZTX753
TR3 ........NPN ZTX653
TR4 ........NPN BC547
TR5 ........NPN BC547
OC1........phot. H11AV/1A
OC2........phot. H11AV/1A
IC1 .........LM342/15
IC2 .........LM311N
IC3 .........LM334
IC4 .........CMOS 4007
IC5 .........CMOS 40106
IC6 .........LM358
IC7 .........LM358
T1...........transformateur secteur
190 VA 230 V / 32 V 6 A
mod. T190.01
F1...........fusible 2 A
F2...........fusible 10 A
S1 ..........interrupteur
S2 ..........interrupteur
S3 ..........commutateur 3 positions
Note : les composants assortis d’un astérisque
sont montés sur la platine de puissance
EN1623/B. Les résistances sont
des 1/4 de W sauf indication différente



Liste des composants EN1624 :
R1 ..... 10 k
R2 ..... 1,2 k
R3 ..... 680
C1...... 10 μF électrolytique
C2...... 47 μF électrolytique
DL1 ...
[…] ..... barre de 5 LED
DL5 ...
DL6
[…] ..... barre de 5 LED
DL10
IC1..... LM3914
Note : les résistances sont des 1/4 de W.




Figure 12 : Avant de souder la barre
de 10 LED (deux barres de 5 bout
à bout), enfilez provisoirement les
entretoises adhésives dans le circuit
imprimé et faites affleurer les LED à
la surface de la face avant afin de
régler la longueur des pattes avant
de les souder.


Figure 13 : Photo d’un des prototypes
de la platine de puissance EN1623/B.
Les composants et les soudures sont
du même côté (sauf pour les thyristors,
voir figure 14). Les larges pistes
doivent être généreusement étamées
pour permettre le passage sans
échauffement des forts courants : pour
une bonne conductibilité, les soudures
doivent être claires



Figure 14 : Les thyristors sont montés dans les évidements du dissipateur entre
les ailettes à l’aide de kits d’isolation (micas et canons isolants plus boulons),
les trois sorties de chaque thyristor (deux pattes et une cosse montée sur un
des boulons) traversent la platine EN1624 et sont soudées sur ses pistes. Les
deux diodes de puissance sont montées en revanche sur le plat du dissipateur
(un boulon chacun), leurs boîtiers prennent place dans de larges évidements
pratiqués dans le circuit imprimé EN1624 et leurs deux pattes (chacune) sont
soudées sur les pistes de la platine (voir figure 15).

Figure 15 : La platine EN1624 est maintenue sur le dissipateur à ailettes par les
4 boulons des deux thyristors et les deux boulons des deux diodes de puissance
(voir figure 16).

Figure 16 : Le gros dissipateur à ailettes est lui-même fixé à l’extérieur du panneau
arrière (préalablement découpé pour le passage de la platine EN1624) à
l’aide de 4 boulons. On voit que les deux thyristors ont pris place dans les évidements
fraisés entre les ailettes


Figure 17 : Installation des trois platines et du transformateur dans le boîtier
métallique. Il ne manque que la grosse self Z1 (voir Figure 19).


Figure 18 : Afin d’éviter de court-circuiter à la masse le pôle + allant à la batterie,
n’oubliez pas d’enfiler derrière la face avant en aluminium la rondelle isolante de
la douille rouge (précaution inutile sur la douille noire allant au – batterie).



Figure 19 : Montage ultime dans le boîtier métallique de l’encombrante self Z1
(elle est boulonnée à l’intérieur du côté gauche), n’oubliez pas de la relier (sans
polarité à respecter) au fusible F2 et à la piste 6 de la platine de puissance
EN1623/B, comme le montre la figure 10a.



Le montage dans le boîtier :






En vous reportant aux figures 15 et 16, montez la platine 2 solidaire de son dissipateur contre l’extérieur du
panneau arrière (quatre boulons), ce dernier comportant une découpe pour le passage de la platine 2 EN1623/B. Dans la foulée, placez le passe-fil en caoutchouc du cordon secteur et le porte-fusible F1. Le panneau arrière est prêt (voir figures 10a et 17).
Prenez la face avant et, en vous aidant de ces mêmes figures 10a et 17, montez les deux interrupteurs (en bas), le commutateur rotatif et le potentiomètre (en haut), le porte-fusible basse tension et les deux douilles de sortie (pour la rouge voir figure 18) ; puis montez, à l’aide de deux entretoises plastiques (voir figures 11 et 12), la platine 3 EN1624 (les barres de LED affleurent de la face avant). La face avant est prête.
Comme le montre la figure 17, fixez, au fond du boîtier métallique, la platine 1 EN1623 (avec des entretoises métalliques à vis et écrous) et le gros transformateur d’alimentation (avec des boulons). Toutes les platines sont maintenant en place. Vous pouvez assembler (avec des vis) la face avant et le panneau arrière sur le corps du boîtier et procéder aux interconnexions entre les différents éléments. Pour cela,
voir figures 10a et 17.
Faites entrer le cordon secteur avec fil de terre (c’est le jaune/vert), soudez ce fil de terre à une cosse de masse enfilée dans un proche boulon du panneau arrière, soudez la phase au porte-fusible proche et vissez le neutre à la première cellule des borniers.
Reliez le central de ce même portefusible à l’interrupteur S1 à droite de la face avant (deux soudures) ; soudez un second fil sur S1 et vissez l’autre extrémité dans la deuxième cellule des borniers. Vissez les fils provenant du primaire du transformateur aux troisième et quatrième cellules des borniers.
Soudez les deux fils venant du secondaire (gros diamètre, donc très rigides) à la platine 2 aux points 1 et 2
(cosses des deux thyristors). Soudez un autre fil à ce point 1 et venez le visser à la cinquième cellule des borniers ; de même, soudez un autre fil à ce point 2 et venez le visser à la sixième cellule des borniers (gros diamètre, donc très rigides).
Des trois cellules suivantes et restantes (septième, huitième et neuvième) tirez trois fils et soudez-les respectivement (attention, pas d’interversion) aux points 4, 5 et 6 de la platine 2. Du point 5 de la platine 2 amenez un fil de gros diamètre à la douille noire de la face avant et soudez-le dés deux cotés .
Soudez les quatre picots situés à gauche de la platine 1 à des fils de couleurs différentes allant aux bornes
du commutateur rotatif en respectant l’ordre (attention, pas d’interversion). Soudez les deux picots de devant à deux fils allant à l’inverseur Man/Auto.
Soudez les trois picots de devant à trois fils de couleurs différentes allant au potentiomètre en respectant l’ordre (attention, pas d’interversion).
Soudez les trois derniers picots de devant à trois fils de couleurs différentes allant à la platine 3 en respectant
l’ordre (attention, pas d’interversion, voir figure 11).
Reliez par un morceau de fil de gros diamètre le porte-fusible de face avant à la douille rouge (voir figure18).
Après avoir préparé deux fils de gros diamètre, soudés l’un au point 6 de la platine 2 et l’autre à la borne latérale du porte-fusible de face avant, insérez dans leurs supports les circuits intégrés de la platine 1 et le circuit intégré de la platine 3 (attention à l’orientation de leurs repère-détrompeurs en U), puis prenez la grosse self moulée Z1 et fixez-la avec des boulons à l’intérieur du boîtier métallique sur le côté gauche (voir Figure 19) et soudez les deux fils aux bornes de Z1 (pas de polarité à respecter, mais ne croisez pas les fils).

Avant de refermer le couvercle, procédez aux essais .

Les essais :
Attention, l’essai a lieu nécessairement sous tension, alors prenez garde de ne pas vous électrocuter ! Vérifiez que les fusibles sont bien présents dans les porte-fusibles, branchez une batterie à charger aux douilles de face avant (ne vous trompez pas de polarité : rouge +, noir –) avec des câbles de gros diamètre.
Branchez le cordon au secteur 230 V et mettez l’interrupteur S1 en position ON.
Mettez l’inverseur S2 en position MAN et tournez le bouton du potentiomètre R30 pour établir le courant
de charge de la batterie : la barre de LED s’allume et s’éteint en fonction du courant programmé.
Contrôlez les alimentations de la platine 1 EN1623 : sur la patte U de IC1 (régulateur) vous devez trouver 15 V et sur sa patte E 33 V. Ensuite, la batterie étant reliée au chargeur de batterie (à défaut vous ne pourriez rien contrôler car le courant sur IC6/B serait égal à zéro), mettez S3 sur la tension correspondant
à la tension nominale de la batterie (6, 12 ou 24 V) et S2 sur AUTO. Si la batterie est chargée, vous verrez
les LED s’éteindre car le courant est tombé à 0 et le chargeur de batterie a terminé la charge.
Si vous mettez S2 sur MAN en revanche, programmez avec le potentiomètre le courant voulu : la batterie peut rester en maintien de manière illimitée car le système ne vérifie pas la tension.
Avec un multimètre, vérifiez qu’entre le fil 2 de la platine 3 EN1624 et la masse, la tension croît au fur et à
mesure que la batterie se charge ; en même temps la barre de LED s’illumine en proportion.

Note : pour vérifier que vous avez bien placé le commutateur S2 en face de MAN et AUTO (et non l’inverse), contrôlez le comportement de la charge. Si en branchant la batterie et en actionnant le potentiomètre le courant va à zéro, c’est que vous êtes sur Auto ; si en revanche vous voyez que le courant
reste fixe sur la barre LED, vous êtes sur Man.
Laissez la batterie sous contrôle au moins une journée, puis vous pourrez fermer le couvercle du boîtier métallique.

Auparavant, si ce n’est déjà fait, ordonnez le passage des fils à l’intérieur du boîtier, attachez-les (en utilisant des colliers plastiques), faites en sorte qu’ils ne soient pas coincés dans le couvercle quand vous le refermerez.

Conclusion :
Comparez votre chargeur de batterie avec un du commerce… et constatez la différence ! Le votre est un professionnel…

2 commentaires

Sefeddine Hatim a dit…

ce model donne des schema pratiques de fabrication , si on ajoute des schemas fil a fil
pour mieux suivre le plan de fonctionnement

syndrome Shwachman-Diamond" 13 a dit…

Bjr. La flèche bleue qui traverse les diodes sur l'alternance négative est dans le mauvais sens. Bien que le courant alternatif change de sens 50 fois/seconde il passe toujours dans le même sens ds une diode: de l'anode vers la cathode. A chacune son tour.
Cordialement.