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Schema electronique : capteur ultrasonique universel


Cet appareil est en mesure de détecter la pr ésence de personnes et d’objets jusqu’à une distance d’environ deux mètres. On peut s’en servir, sur un véh icule, comme radar de recul ou bien pour réaliser des appareils d’automatisme ind ustriel, de  petits robots, etc. Il dispose d’une barre de LED indiquant la distance de manière analo gique et d’un buzzer d’alarme.


Caractéristiques techniques :

- Fonctionne ment à ultrasons à 40 kHz.
- Mesur e de la distance.
- Sortie à rela is 1 A 250 V.
- Sortie numér ique 0/4 V.
- Détection d es objets entre 0,2 et 2,5 m.
- Barre de LED pour indica tion visuelle de la distance.
- Buzzer pour indication sonore de la distance.

Le capteur à ultrasons est une sort e de radar comprenant une capsule céramique TX qui émet une vibration à 40 kHz (au-delà de la plage des sons audi bles par l’oreille humaine) et un transducteur RX accordé sur cette fréquence et recevant le son réfl échi par un objet situé en face des TX et RX. Ce système est utilisé pour différentes applications car on pe ut ainsi détecter la présence d’un objet ou d’une personne dans un champ défini (rayon de portée) : le sig nal capté par le récepteur subit, lors de la détection, une brusque variation de niveau. On peut aussi mesurer la distance séparant les TX/RX de l’objet réfléchissant le signal ultrasonique car l’amplitude du signal reçu par le RX est proportionnelle à la distance qu’il a franchi.

Notre réalisation
Cet article vous propose de réaliser un appa reil basé sur ce principe et de mettre à profit plusieurs fonctions : il pourra vous servir de capteur à instal ler sur le pare-choc arrière de votre voiture pour vous aider lorsque vous la garez (surtout dans un park ing souterrain étroit…) ; ou bien pour fabriquer un mètre à ultrasons (oui, c’est cela : un véritable appareil de m esure) autonome ou relié à un circuit de mesure à convertisseur A/N ; ou encore comme détecteur de proxim ité pour permettre à un robot de contourner les obstacles. Le circuit est un radar à ultrasons ass isté par un mic rocontrôleur : il dispose d’entrées et de sorties permettant la réalisation des fonctions que nous venons de d éc rire ; en particulier, quand il détecte la proximité d’un corps fixe ou en mouvement, son relais colle, un tran sistor monté en collecteur ouvert et piloté par un signal rectangulaire permet de faire retentir un buz zer sans électronique ou un petit haut-parleur et une LED s’éclaire. En outre, on a pré vu une sortie numérique compatible TTL et une sortie analogique : la première présente une tension conti n ue quand le radar détecte la proximité de quelqu’un ou de quelque chose ; la seconde fournit un poten tiel strictement corrélé à la distance entre le TX/RX et le corps détecté. Une barre de trois LED indique la distance estim ée. Mais approfondissons un peu tout cela.

Comment ça marche ?

La méthode utilisée dans ce monta ge consiste à propa ger dans l’air une vibration (une onde ultrasonore) à 40 kHz au moyen d’une capsule céramiq ue accordée sur cette fréquence, puis de capter les ondes réfléchies par l’objet proche ; la réceptio n est effectuée par un second transducteur lequel, alors que le premier fait en quelque sorte fonc tion de haut-parleur, joue en somme le rôle d’un microphone. En effet, sa membrane céramique est sou mise à la pression (accoustique, mais à 40 kHz on est bien loin des sons audibles) de l’air engendrée pa r les ultrasons réfléchis : l’intensité de cette pression est inversement proportionnelle à la distance par courue par les ultrasons qui la produisent en comprimant l’air (la matière et l’état de la surface de l’objet réfléc hissant caractérisent une porosité qui amortit plus ou moins les ultrasons reçus du TX et renvoyés vers le RX). En tou t cas, aux bornes du transducteur RX, on récupère une tension électrique variable produite à parti r de la pression ultrasonique sur la membrane céramique (c’est le fameux phénomène piézo-électrique : la tens ion est proportionnelle à la pression déformant la membrane, comme avec un microphone, dont il existe d’aille urs un modèle piézo-électrique, justement) ; plus précisément, l’amplitude et la fréquence de cette tens on dépendent de la quantité, de l’intensité et du temps d’acheminement des diverses composa ntes réfléchies. Au repos, c’est-à-dire quand le radar n’est pas en mouvement (le véhicule est arrêté, par exe mple) et se trouve dans un environnement d’air stable (pas de vent ni de ventilateur, ni d’objet ou de p ersonne en mouvement), la tension se maintient constante ; c’est-à-dire que son amplitude et sa fréquence resten t inchangées. Mais lorsqu’un objet entre dans le champ de portée du radar à ultrasons (0,2 m à 2,5 m), la t ension varie. On peut lire cette tension et ses variations en les redressant afin d’en obtenir la composante cont inue ; il est facile de discriminer la condition de repos de celle d’intrusion d’un objet dans le champ : en eff et, aux bornes du redresseur on note une variation de la tension continue obtenue.
Quant aux sorties, elles se comportent comme no us l’avons expliqué plus haut et elles ont chacune une particularité que le tableau de la figure 4 déc rit en détail. Voyons plutôt comment fonctionne le système de détection en analysant le schéma électriq ue et le programme résidant dans le microcontrôleur PIC16F630 programmé EV125 et notamment la “ro utine” (sous programme) concernant le radar à ultrasons à proprement parler.

Le schéma électrique:

Le schéma électrique de la fi gure 1 montre la place que tient le micro PIC pour gérer les capsules TX et RX avec l’aide de quelques am plificateurs opérationnels.
Après l’initialisation des li gnes d’E/S, le programme résident du PIC lance une “routine” simulant le fonctionnement du rad ar à ultrasons : au moyen d’un timer interne, le PIC produit une composante à 40 kHz qu’il envoie pa r sa ligne RC5 (initialisée comme sortie) au transistor T3, un NPN qui l’amplifie en courant pour piloter la cap sule piézo émettrice.
Pendant ce temps il se prépare pour le contrô le cyclique de RA3 (paramétrée comme entrée) dont il lit les variations de tension ; notez que la capsule réc eptrice RX n’est pas interfacée directement avec le micro mais que le signal qu’elle p roduit passe à  travers un réseau dont la fonction est d’amplifier la tension analogique obtenue à partir des ond es réfléchies, de la filtrer et de la redresser pour en tirer une composante continue. Plus précisé ment, le signal électrique produit par le RX est appliqué (à travers C5 et R11) à la broche 2 de IC2a, un opérat ionnel monté en amplificateur inverseur et dont le gain en tension G est :


G = R24 : R11

la composante amplifiée est à nouveau inversée et am plifiée par IC2b dont le gain G’ dépend cette fois du rapport :


G’ = R25 : R12

La tension qui en résulte est comparée avec une ré férence constante située dans IC2c, un troisième opérationnel monté cette fois en comparateur non-inverseur : chaque  fois que le potentiel provenant du signal reçu dépasse un seuil déterminé par le potentiel appliqu é à la broche 9, la 8 passe de zéro à environ 12 V.
Donnons un coup de zoom sur le réseau de polarisation des op érationnels IC2a, IC2b, IC2c : il a été conçu pour fournir à chacun une référence précise ; les deux prem iers ont leur entrée non-inverseuse polarisée avec un peu moi ns de 6 V (obtenu p r le pont R19/R20, alimenté en aval du filtre R1/C13) et cela est judicieux car, lorsqu’on amplifie des signaux analog iques, il faut mettre (au repos) leur sortie à la moitié de la tension d’alimentation, de façon à garantir une ég ale excursion de la demi onde positive et de la négative. Du 6 V utilisé pour IC2a et IC2b, le pont R5/R6 tire le poten tiel servant de référence au comparateur ; il s’agit d’une tension un peu plus f aible (environ 5,8 V) que celle présente au repos à la sortie de IC2b, ce qui permet d’obtenir que le comparateur com mute lorsque le pic du signal issu de la capsule réceptrice dépasse 200 mV positif.
Chaque fois que le signal en question dépa sse le seuil, le comparateur fournit une impulsion positive et quand il descend en dessous du zéro fictif consti tué par le 6 V polarisant IC2a et IC2b, le comparateur maintient sa propre sortie au niveau bas (envi ron 0 V). On peut déduire de ce mode de fonctionnement que IC2c est essentiellement un redresseur à simp le alternance ou, si vous préférez, un détecteur : son rôle est de rendre unidirectionnelle la tension vari able issue de la capsule RX et d’en tirer des impulsions rectangulaires que le PIC pourra lire. Eta nt donné que l’amplitude de ces impulsions est d’environ 12 V et que les lignes d’entrée du PIC n’accept ent pas plus de 5,5 V, il a été nécessaire d’intercaler la zener ZD1 laquelle, de concert avec la résista nce de limitation du courant R26, limite à 5,1 V le potentiel appliqué à RA3.
Puisque nous sommes revenus à cet e ligne du PIC, que le programme lit cycliquement afin de vérifier la présence des impulsions dues au retou r de l’onde réfléchie à 40 kHz, précisons que lorsque l’arrivée des impulsions a été détectée, une “routine” élabore les données correspondantes en mesurant la valeur moyenne de la tension composée par les impu lsions.
Plus exactement, le micro vérifie la larg eur et l’intervalle des impulsions afin de déterminer l’intensité du signal réfléchi vers le RX. La mesure int éresse le convertisseur A/N interne au PIC que nous attribuons à la ligne RA3 au cours de la phase d’initia lisation ; le convertisseur a une résolution de dix bits et peut être couplé à un maximum de huit E/S (lues en mu ltiplex) ; il permet en outre de définir, à l’aide du potentiel appliqué à RA0, la tension de référence de l’échanti llonnage. Pour nous, avec le trimmer RV1 nous définissons la gamme de tensions que l’A/N doit convertir et n ous choisissons la sensibilité de la conversion : quand on tourne le curseur vers le positif 5 V, le cir cuit devient moins sensible et vice-versa. L’amplitude de l’échelle de référence du conv ertisseur est directement proportionnelle à la sensibilité, c’est-à-dire à la distance de détection du radar ; par conséq uent avec le trimmer RV1 nous pouvons définir la distance couverte par le capteur et choisir entre 0,2 m et 2,5 mètres.
La conversion A/N détermine des données numé riques qui sont lues par le programme principal afin d’évaluer la distance et de comm ander les sorties en fonction de cette dernière. Voyons, l’une après l’autre, comment ces sorties sont gérées :
- La ligne RA2, pour commen cer, est forcée au niveau logique haut quand l’objet détecté se trouve entre la distance minimale et la distance maximale perceptibles ; dans le cas contraire (objet trop éloigné ou trop près) RA2 se met au zéro logique ; la LED LD4 s’allume quand le radar détecte la proximité d’un objet entre 0,2 m et une distance dépendant de la sens ibilité paramétrée avec le trimmer RV1. Quant au relais, il colle peu après l’allumage de LD4 et se met au repos avec un léger retard par rapport à l’extinction de la LED. Notez que le logiciel con sidère dépassé le seuil de distance minimale quand il détecte que le signal capté par la capsule RX et amplifié par IC2a et IC2 b est juste au dessous du niveau maximum ; il considère l’objet au delà de la distance maximale quand, en fon ction du réglage de RV1, le signal arrive sur RA0 avec une amplitude inférieure à ce lle du seuil minimal établi. La ligne RA2, responsable du contrôle de LD4 et T1, pilote aussi le transistor T4, un NPN utilisé comme “buffer” (tampon) pour contrôler la sortie numérique : la ligne Dout fournit un niveau logique qui en suit l’alternance, soit le zéro logique quand RA2 se trouve au niveau logique bas et le un logique (4 V environ) lorsqu’elle est au niveau logique haut.
- Le logiciel prévoit en out re une sortie analog ique qui fournit un potentiel dont l’amplitude est directement proportionnelle à la dist ance à laquelle se trouve l’objet détecté (bien   sûr toutefois dans les limites 0,2 m à 2,5 m) ; Aout (c’est le nom de cette sortie a nalogique) détermine une tension obtenue au moyen d’une “routine” (sous-programme) engendrant une onde PWM dont le rapport cycliqu  est directement proportionnel à la distance détectée ou, si vous préférez, inversement proportionnelle à l’amplitude de la composante lue par le convertisseur A/N du micro. Les impulsions sortant de RC3 sont filtrées par la cellule passe-bas composée de R22 et C11 ; aux extrémités de la cellule nous trouvons donc une tension continue et bien lissée dont l’am plitude suit le rappo rt cycli que de l’onde PWM et par conséquent cette amplitude est d’autant plus importante que l’intensité du signal lu par la capsule RX est faible (et que la distance est importante) et vice-versa.
Le potentiel est appliqué à l’entrée d’un opérationnel (IC2d) monté en “buffer” non-inverseur qui le restitue avec la même amplitude sur sa broche 13 à partir de laquelle, à travers R13, il atteint Aout et est lu par la RA1. Le rôle du “buf fer” est de permettre de pilot er avec l’Aout des dispo sitifs consom mant quelques dizaines de mA sans charger RC3, ligne qui ne pourrait pas fournir un courant supérieur à ces quelques mA.
- Une dernière sortie est prévue pour la commande du buzzer : elle correspond au transistor T2, un NPN dont la base est pilotée par le microcontrôleur au moyen de sa ligne RC4 ; ce buzzer est utile surtout en mode radar de recul pour aider au parcage des voitures (en effet, ce buzzer sonne différemment selon la distance où se trouve l’obstacle). Voici comment il fonctionne : si le radar ne détecte rien ou si l’objet se trouve au delà du rayon de portée –2,5 m–, la ligne RC4 se met au zéro logique, le transistor est bloqué et le buzzer reste muet ; en revanche, quand la distance entre RX et obstacle est inférieure à 2,5 m, le micro lance le premier signal d’alarme en faisant commuter la condition logique de la ligne RC4 (typiquement 0,5 s au niveau logique haut et 0,5 s au niveau logique bas) et en faisant alterner conduction et saturation de T2, ce qui détermine l’émis  sion d’un son intermitt ent de la part du buzzer relié aux points BUZ+ et BUZ–. Enfin, si le radar et l’objet détecté sont trop rapp rochés –moins de 0,2 m–, RC4 est f ixé au niveau logique 1, le transistor est constamment saturé et le buzzer retentit continûment.
- Le microco ntrôleur pe ut en outre commander une échelle de LED qui expriment à leur manière (analogique : barre de trois, LD1, LD2, LD3) la distance entre RX et objet ou obstacle. Elles sont commandées par des convertisseurs internes dont chacun a p aramétré un seuil différent.
LD3 s’allume quand l’objet est à faible distance (mais à au moins 0,2 m), LD2 s’allume avec LD3 lorsque l’objet est plus éloigné (typique ment au delà d’un mètre) et LD1 vien t s’ajouter aux deux autres (autrement dit LD1, LD2 et LD3 sont toutes trois allumées) quand l’objet est à la distance maximale détectable (2,5 m).
Au dessous de 0,2 m toutes trois sont éteintes. Durant le fonctio nnement il peut arriver qu’une ou plusieurs LED ne s’illumine pas de fa çon stable : cela se pr oduit typiquement lorsque l’objet ou l’obstacle est en mouvement ou se trouve à une distance ne correspondant à aucun des seuils paramétrés.
Bon, eh bien, puisque vous connaissez maintenant en détail le fonctionnement de toutes les sorties, vous saurez les mettre à profit en fonction de l’application à laquelle vous destinez l’appareil.
Si vous souhaitez utiliser l’interaction des trois formes de signali sations, sachez à titre d’exem ple qu’avec le curseur de RV1 à mi course Ao ut fournit 0,8 V quand seule LD3 est allumée, c’est-à-dire si le radar détecte un objet à une distance juste inférieure à 0,5 m. Concluons cette analyse du schéma électrique en précisant que la totalité du montage fonctionne sous une tension d’alimentation continue comprise entre 12 et 15 V à appliquer aux points 12 V et GND (une batterie de voiture, en mode radar de recul, convient parfaitement) ; D3 protège le circuit contre une inversion accidentelle de polarité et ne permet le passage du courant que de l’entrée d’alimentation vers le reste du circuit. Le régulateur VR1 est un 78L05 donnant le 5 V stabilisé néc essaire au fonctionn ement du micro, du trimmer de régl age de la sensibilité et du transistor servant de “buffer” pour la sortie numérique.

Figure 1 : Schéma Eléctron ique du capteur à ultrasonique


Figure 2a : Schéma d’implan tation des composants de la platine du capt ur à ultrasons.


Figure 2b : Dessin, à l’échelle 1, du circuit impri mé de la platine du capteur à ultra sons.


Figure 3 : Photo d’un des prototypes de la platine du capteur à ult rasons..



Liste des composants
R1 ...... 47
R2 ...... 47
R3 ...... 47
R4 ...... 220
R5 ...... 10 k
R6 ...... 270 k
R7 ...... 1 k
R8 ...... 1 k
R9 ...... 1 k
R10 ..... 1 k
R11 ..... 1 k
R12 ..... 1 k
R13 ..... 1 k
R14 ..... 1 k
R15 ..... 1 k
R16 ..... 1 k
R17 ..... 1 k
R18 ..... 1 k
R19 ..... 15 k
R20 ..... 15 k
R21 ..... 15 k
R22 ..... 15 k
R23 ..... 15 k
R24 ..... 22 k
R25 ..... 22 k
R26 ..... 22 k
RV1 ..... 10 k trimmer MO
C1 ...... 100 nF multi couche
C2 ...... 100 nF multicouche
C3 ...... 100 nF multicouche
C4 ...... 100 nF m ulticouche
C5 ...... 10 nF cérami que
C6 ...... 10 nF céramique
C7 ...... 18 pF céra mique
C8 ...... 18 pF céra mique
C9 ...... 10 μF 35 V électr olytique
C10 ..... 10 μF 35 V électr olytique
C11 ..... 10 μF 35 V électr olytique
C12 ..... 100 μF 25 V éle ctrolytique
C13 ..... 100 μF 25 V électroly ique
C14 ..... 470 μF 25 V électrolyt ique
LD1 ..... LED 3 mm ro uge
LD2 ..... LED 3 mm rouge
LD3 ..... LED 3 mm rou ge
LD4 ..... LED 3 mm ro uge
ZD1 ..... zener 5,1 V 400 mW
D1 ...... 1N4148
D2 ...... 1N4148
D3 ...... 1N4007
X1 ...... quartz 8 MHz
IC1 ..... PIC16F630-EV125 déjà progra mmé en usine
IC2 ..... TLV274
VR1 ..... 78L05
T1 ...... BC547
T2 ...... BC547
T3 ...... BC547
T4 ...... BC547
RY1 ..... relais 12 VDC 10 A 1 contact
TX ...... capsule émett rice à ultrasons
RX ...... capsule récep trice à ultrasons

Divers :

2 supports 2 x 7
1 barrette m âle horizontale 12 pôles
1 boîtier plast ique
Les  deux cap sules à ultrasons peuvent être montées sur le circuit imprimé  verticalement ou horizontalement (dans ce dernier cas, il faut les  souder sur des pico ts ou des queues de composants verticaux) ; on peut  également les placer à dista nce (dans ce cas on les reliera à la platine  au moyen de câbles blindés). Ne pas oublier les trois “straps” filai res  J1, J2 et J3.


SORTIEFONCTIONUTILIS ABLE…RelaisNormalement  en conduction entre COM et NC, se ferme entre COM et NO c haque fois que  Dout se met au niveau logique haut et retourne au repos avec un léger  retard par rapport au retour à zéro volt de Dout.…couplé ou à  la  lace de Dout, comme contact anti-intrusion dans les systèmes  d’alarme ou pour lancer la reproduction d’un message ou l’ ouverture d’un  tourniquet ou d’une barrière qu and une p ersonne ou un véhicule  s’appro che.DoutNormalement  au niveau logique bas, prend le niveau logique haut (4 V) lorsque la  présence d’un corps à une distance de 0,2 à 2,5 m est détectée.…cou plé ou à la place de la sortie à relais, laquelle se calque pratiquement sur ses changements d’état.LD4Suit  les ét ats de Dout : allumée quand le radar détecte un corps à une  distance de 0,2 à 2,5 m ; éteinte lorsqu’il n’y a rien à détecter ou si  l’o bjet est plus près que 0,2 m ou plus loin que 2,5 m.…comme  signalisation lumineuse permettant de comprendre qu’un objet es t entré  dans le rayon d’action du radar ; en utilisation comme capte ur antivol,  signale l’état de la sortie.AoutFournit  une tension directement proportionne lle à la distance de l’objet  détecté, variant de 0 V (quand l’objet n’est pas à plus de 0,2 m) à 4 V  lor squ’il est à 2,5 m et plus.…pour piloter un microampèremètre  à aiguille dont l’échelle peut être graduée en décim è tres, ou bien un  voltmètre numérique ou un circuit capable de visualiser la tension ; le  but est de réaliser un mè tre à ultras ons.Buzzer (BUZ +/–)Commande  un buzzer en le faisant retentir de manière imp uls ionnelle si un  objet  est détecté à moins de 2,5 m et de manière continue si l’objet détecté  est  à moins de 0,2 m ; si la distance dépasse 2,5 m le buzzer reste  muet.…quand le circuit est monté sur un véhicule comme radar de  recul (aide au parking) : le son impulsionnel avertit le conducteur que  le véhicule se rapproche d’un mur ou d’un autre véhicule ; le son  continu signifie que l’obstacle est très proche et qu’il faut s’arrêter.LD1, LD2, LD3Formen t  une barre indiquant la distance : la distance pour laquelle elles  s’allum ent dépend du r églage du tri mer ; LD3 indique la plus faible  distance, LD2 (allumée avec LD3) la distance intermédiaire et quand LD1,  LD2 et LD3 so t allumées toutes les trois c’est que l’obstacle est à la  dis ance m aximale ; to utes trois son t éteintes si un obstacle est à  moi ns de 0,2 m.…comme in dicateur de dista nce ; donne une  indication approximative dépendant du réglage et dans certains cas cela  peut être utile : par exemple, on peut utiliser le circuit co mme radar  de recul pour le parking (il permet u e éva luation visu elle de la  dis tance à la quelle se trouve un obstacle, à utiliser avec ou à la place  des indications sonores du buzzer). Figure 4 : Les fonctions des sorties.La réalisation pratique:

Une fois qu’on a réali sé le cir cuit impri mé simp le face (la figu re 2b donne le dessin à l’échelle 1 de la platine) ou qu’on  se l’est procuré, on monte tout d’abord les trois “straps” J1, J2 et J3, les quatre picots pour les deux capsules piézo et les deux supports de circuits intégrés puis on vérifie la qualité de ces premières soudures (ni court-circuit entr e pistes ou pastilles ni soudure froide collée).
On n’insèrera les circuits intégrés que lors que  toutes les soudures auront été effectuées.
Montez ensuite tous les composants d ans un certain ordre en regardant fréquemment les figures 2a et 3, ainsi que la liste des composants. Leu r insertion et leur soudure ne posent pas de problèmes particuliers, elles réclament seulement un peu de so in, mais prenez tout de même bien garde à la polarité (au sens de montage) des composants polar isés (di odes, zener, LED –si vous les déportez, utilisez de la paire rouge/noir–, condensateurs électr olytiques, transistors et régulateur en boîtiers plastiques demi lune et bien sûr à la fin les circuits intég rés).
Attention, quelques résistances sont mo ntées verticalement. Montez dan s un seco nd tem ps les composants les plus encombrant comme le trimmer, le quartz, le connecteur, le relais et les deux capsules piézo. A propos de ces dernières : montez d’abord la capsule TX (elle est marquée d’un S ou d’un T) puis la RX (elle est marq uée d’un R). En cas de doute la T X n’est pas blindée à l’arrière, tandis que la RX est blindée du cô té où sortent les pattes à souder (c’est af in d’éviter to ute interférence) ; vous pouvez les déporter loin de la platine, mais dans ce c as reliez-les  avec du câble blindé, le point chaud allant au + et la tresse à la masse (pour la R X la masse est bien sûr le blindage).
Le connecteur à 12 pôles au pas de 2,54 mm peut être omis et les fils peuvent être soudés directement sur les pastilles.
Quand tout cela est fait, enfon cez les deux circuits intégrés dans leurs supports, en orientant bien leurs repères détrompeurs en U vers R2 pour le PIC IC1 et vers R22 pour IC2. Le PIC est disponible déjà programmé en usine.
Vérifiez tout au moins de x fois systématiqu ement (identific ation des com posants, respect des valeurs, polarité et qualité des soudures), vous ne le regretterez pas car le mon tage fonctionnera du premier coup.
Alimentez le ci rcuit (si vous l’ut ilisez à bord d’un véhicule, alimentez-le avec la batterie de bord) à partir d’un petit bloc se cteur fournissant une tension de 12 à 15 Vcc pour un courant de 100 mA au moins.
Dans tous les cas, montez un fusible retardé de 500 mA. En voiture (radar de recul), prenez le 12 V après contact de Neimann au boîtier de f sibles, a fin que l’appa reil soit éteint quand vous n’en avez pas besoin puisque le véhicule n’est pas censé rouler (on évite ainsi de décharger la batterie de la voiture !). Quand l’appareil est sous tension, mettez le curseur de RV1 à mi course et placez-vous devant les capsules : vérifiez qu’au delà de 0,2 m et jusqu’à quelques mètres le capteur vous détecte (vous le saurez car vous entendrez le relais coller et verrez les LED s’allum er en fonction de la distance à laquelle vous vous trouvez ou avez placé l’obstacle).
SORTIEFONCTIONUTILISABLE…RelaisNormalement en conduction entre COM et NC, se ferme entre COM et NO chaque fois que Dout se met au niveau logique haut et retourne au repos avec un léger retard par rapport au retour à zéro volt de Dout.…couplé ou à la place de Dout, comme contact anti-intrusion dans les systèmes d’alarme ou pour lancer la reproduction d’un message ou l’ouverture d’un tourniquet ou d’une barrière quand une personne ou un véhicule s’approche.DoutNormalement au niveau logique bas, prend le niveau logique haut (4 V) lorsque la présence d’un corps à une distance de 0,2 à 2,5 m est détectée.…couplé ou à la place de la sortie à relais, laquelle se calque pratiquement sur ses changements d’état.LD4Suit les états de Dout : allumée quand le radar détecte un corps à une distance de 0,2 à 2,5 m ; éteinte lorsqu’il n’y a rien à détecter ou si l’objet est plus près que 0,2 m ou plus loin que 2,5 m.…comme signalisation lumineuse permettant de comprendre qu’un objet est entré dans le rayon d’action du radar ; en utilisation comme capteur antivol, signale l’état de la sortie.AoutFournit une tension directement proportionnelle à la distance de l’objet détecté, variant de 0 V (quand l’objet n’est pas à plus de 0,2 m) à 4 V lorsqu’il est à 2,5 m et plus.…pour piloter un microampèremètre à aiguille dont l’échelle peut être graduée en décimètres, ou bien un voltmètre numérique ou un circuit capable de visualiser la tension ; le but est de réaliser un mètre à ultrasons.Buzzer (BUZ +/–)Commande un buzzer en le faisant retentir de manière impulsionnelle si un objet est détecté à moins de 2,5 m et de manière continue si l’objet détecté est à moins de 0,2 m ; si la distance dépasse 2,5 m le buzzer reste muet.…quand le circuit est monté sur un véhicule comme radar de recul (aide au parking) : le son impulsionnel avertit le conducteur que le véhicule se rapproche d’un mur ou d’un autre véhicule ; le son continu signifie que l’obstacle est très proche et qu’il faut s’arrêter.LD1, LD2, LD3Forment une barre indiquant la distance : la distance pour laquelle elles s’allument dépend du réglage du trimmer ; LD3 indique la plus faible distance, LD2 (allumée avec LD3) la distance intermédiaire et quand LD1, LD2 et LD3 sont allumées toutes les trois c’est que l’obstacle est à la distance maximale ; toutes trois sont éteintes si un obstacle est à moins de 0,2 m.…comme indicateur de distance ; donne une indication approximative dépendant du réglage et dans certains cas cela peut être utile : par exemple, on peut utiliser le circuit comme radar de recul pour le parking (il permet une évaluation visuelle de la distance à laquelle se trouve un obstacle, à utiliser avec ou à la place des indications sonores du buzzer).

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